Dans les années 60, Erró se passionne pour la machine, celle des usines, celle des artistes (de Marcel Duchamp ou de Fernand Léger). Il s’intéresse à la métaphore de la mécanisation des esprits et à la notion de « progrès ». Ses collages, Mécamorphoses et Meca-Make-Up, sont accompagnés de Mécanifestes et Mécapoèmes. Lors de cette même décennie, il crée aussi ses premiers scapes, « tableaux fondamentaux » pour lesquels il invente un univers de flux d’images qui semble anticiper notre monde de réseau et les capacités offertes par Internet. Face à certaines œuvres de l’exposition, une anthropologue, une philosophe et un ingénieur dialoguent autour de la « mécanique » d’Erró.
Avec Sarah Carvallo, maître de conférences en philosophie à l’École Centrale de Lyon / Marie Goyon, anthropologue, enseignant-chercheur à l’École Centrale de Lyon / Xavier Ottavy, chargé de recherche au CNRS, docteur en mécanique
Rencontre conçue en partenariat avec l’École centrale de Lyon et IDEA.
Accès libre sur présentation du billet d’entrée à l'exposition du jour
En salle de conférence