Au Musée des Beaux-Arts de Lyon, en lien avec la création du pôle des musées d’art, cet accrochage des collections du XXe et du XXIe siècle intègre des œuvres du macLYON. Conçu autour de l’expérience de la couleur et des rapports entre forme et couleur, de la tête mystique d’Alexei von Jawlensky (1923) à Escort d’Olivier Mosset (1987), il emprunte son titre à un aphorisme de Georges Braque publié en 1917 par le poète Pierre Reverdy dans la revue Nord-Sud : « Le peintre pense en formes et en couleurs ».
Deux collections pouvant faire une seule momentanément, comme si elles pouvaient se mêler l’une dans l’autre, dans un jeu de miroir. Une présentation qui s’écarte du récit linéaire et chronologique de l’histoire de l’art et qui s’attache à tisser des correspondances entre des œuvres issues de deux collections voisines et complémentaires.
En 1988, l’exposition La couleur seule, l’expérience du monochrome, conçue par le musée d’art contemporain alors situé au Palais Saint-Pierre, explorait la diversité des propositions artistiques autour de la pratique du monochrome. Parmi les œuvres exposées, certaines rejoignirent les collections du MAC. Elles sont présentées ici dans un contexte inédit, en regard des œuvres du musée des Beaux-Arts, selon des confrontations qui jouent des dissonances ou des familiarités inattendues.
Ouvert tous les jours sauf mardi et jours fériés de 10h à 18h, vendredi de 10h30 à 18h.
Fermetures partielles de salles du musée entre 12h30 et 14h.
Musée des Beaux-arts de Lyon
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Ce premier accrochage des collections du XXe et du XXIe siècle, depuis la création du pôle des musées d’art, emprunte son titre à un aphorisme de Georges Braque, publié en 1917 par le poète Pierre Reverdy dans la revue Nord-Sud : « Le peintre pense en formes et en couleurs ». Cet accrochage est conçu autour de l’expérience de la couleur et des rapports entre forme et couleur, de la tête mystique d’Alexei von Jawlensky (1923) à Escort d’Olivier Mosset (1987).
Deux collections pouvant ne faire qu’une momentanément, comme si elles pouvaient se mêler l’une à l’autre, dans un jeu de miroir. C’est à cette fiction, résolument expérimentale, que répond notre accrochage. Un accrochage qui s’écarte du récit linéaire et chronologique de l’histoire de l’art et qui s’attache à tisser des correspondances entre des œuvres issues de deux collections voisines
et complémentaires.
Au début du parcours, l’Ambiente spaziale (1967) de Lucio Fontana est rapproché de Rythme (1934) de Robert Delaunay. Ni peinture, ni sculpture, l’Ambiente se présente comme un environnement spatial à la lumière noire et à la peinture fluorescente dans lequel le visiteur est invité à s'immerger. Rythme, issu des théories du chimiste Chevreul, livre une étude de la couleur exprimée par des disques, seul élément qui porte, selon l’artiste, l’expression poétique créant l’ambiance du tableau. Ces deux artistes, par leurs recherches sur la couleur, ont ouvert la voie à une nouvelle conception de l’espace pictural.
En 1988, l’exposition La couleur seule, l’expérience du monochrome, conçue par le musée d’art contemporain, situé alors au Palais Saint-Pierre, explorait la diversité des propositions artistiques autour de la pratique du monochrome. Parmi les œuvres exposées, certaines rejoignirent les collections du MAC. Elles sont présentées ici dans un contexte inédit, en regard des œuvres du musée des Beaux-Arts, selon des confrontations qui jouent de dissonances ou de familiarités inattendues.
Documents
Dossier de presse Penser en formes et en couleurs
Date created: 07/06/2020
Changed date: 05/05/2023
Poids : 6,39 Mo